xiān

xiān

humain亻 montagne山
immortel.le, être céleste, fée, sage

La montagne, monde du silence qui pointe vers le ciel. Là où l’humain trouvera la voie vers la permanence, là où la forme et le vide s’interpénètrent totalement.

Je n’ai pas de maison que je puisse appeler « chez moi ». Mon foyer est le ciel, mes pas sont sur la terre et mes chemins sous les étoiles ; au cœur trop grand tant de voyages, mes rêves naissent aux sommets et coulent vers la mer. Je ne sais le nom de toutes les fleurs, de toutes les plantes, de tous les arbres, je ne sais les cristaux au cœur des montagnes, je ne sais tous les oiseaux ni les pierres sous la neige, je ne sais pourquoi le vent ni la course des nuages, mais je les connais, je sais les sentiers qui serpentent dans les forêts, je sais la couleur de l’eau et le goût des fleurs, le silence des isards et le froid du matin, car ils sont mes compagnons, car ils sont mon corps, car ils sont en moi.

Trois

La montagne est une idée, un symbole, un monde du silence qui pointe vers le ciel. Le chant de l'univers s'y fait lumière, vide, vent. Tournent les jours et tourne le temps, à l'aurore qui nait reste le mauve d'un parfum.

Insouciances

Avril hésite et les premières fleurs apparaissent. Délicatesses de la terre, esquisses de soie, corps vibrants, fragments d'amour et de beau dans la course du temps.

Un arbre dort
Dans le silence
Les fleurs de l’hiver

Mauve fugace
Le temps coule
Vers la mer

Avril hésite
Un jour passe
La pluie sur la fenêtre

Une nuit sans lune
J’écris du doigt
Des mots sur le ciel

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